S’inscrire à une assurance devient désormais indispensable pour tout propriétaire de véhicule terrestre. Cependant, lors du choix de la formule, il s’impose de déterminer ses besoins, mais également, tenir en compte du bonus-malus. Ce dernier semble avantageux pour les bons conducteurs puisqu’ils peuvent bénéficier d’une réduction des primes à chaque échéance annuelle. Par contre, si un seul sinistre se produit, une majoration de la cotisation s’implique.
Le bonus-malus : comment ça marche ?
Avant d’aller plus loin, comprenez d’abord son fonctionnement et son objectif. Le bonus-malus prend en considération la conduite des assurés. Sa mise en place a pour but d’inciter les conducteurs à rester vigilants au volant pour limiter les accidents. Si au cours de l’année, aucun sinistre ne se passe, ils profitent d’une baisse pouvant aller jusqu’à 50 % sur la cotisation annuelle. Dans le cas contraire, pour un incident avec la responsabilité partielle, les primes à payer peuvent augmenter de 12,5 %. Si plus de 6 accidents se produisent avec la responsabilité totale, la majoration peut atteindre 250 %. Pire, certains assureurs peuvent décider de ne pas assurer la personne car elle présente trop de risques.
Lors du choix d’un contrat d’assurance, en connaissant les conséquences d’un malus, vous pourrez dédier par vous-même si cela vous convient. Vous allez déterminer à peu près les avantages que vous pourriez en tirer en fonction de votre façon de conduire.
Le bonus-malus : quels sont les inconvénients ?
Les bons conducteurs sont récompensés par un bonus. Les mauvais conducteurs quant à eux sont pénalisés par le concept de malus.
- Pour les bons conducteurs, la réduction des primes ne pourrait plus jamais augmenter, elle reste figée à 50 %. La loi interdit formellement aux assurances de passer au-delà de 50 %. Alors que pour la hausse de la cotisation chez ceux qui commettent des sinistres, ce pourcentage varie et arrive même à 250 %. La majoration touche particulièrement les conducteurs qui viennent de commettre une faute. Par exemple, si vous venez de percuter une automobile bien stationnée, cela s’applique déjà sur votre bonus-malus, vous payerez donc plus pour votre assurance.
- Après une résiliation, les conducteurs malussés rencontrent des difficultés à accéder à des contrats d’assurance qui jouent en leur faveur. S’ils en trouvent, ils n’ont pas la possibilité de faire disparaître leur malus ou encore de le réduire, la nouvelle compagnie tient toujours en compte la majoration de la cotisation. Les assureurs justifient cette hausse des primes par l’évaluation des risques. Ils se réfèrent à plusieurs critères pour déterminer le montant : le nombre d’accidents qui ont été causés, les résiliations et l’ancienneté du permis de conduire.
Si l’assuré a commis trop de fautes durant ces dernières années, donc, le coefficient réduction-majoration est élevé. Il arrive qu’aucune assurance ne l’accepte. Dans ce cas, il doit se tourner vers le Bureau Central de Tarification (BCT) et suivre une longue procédure pour pouvoir rouler de nouveau avec sa voiture. Il s’agit d’un organisme autonome, qui ne dépend pas d’entités reconnues dans ce domaine. Après quelques analyses, il va déterminer la valeur exacte de la prime de l’assuré et demande à un assureur d’accepter. En d’autres mots, le rôle du BCT consiste à s’assurer que tous les propriétaires de véhicules terrestres puissent accéder à des formules d’assurances adéquates. Notez sur ce cas que le Bureau Central de Tarification intervient seulement si vous avez déjà eu deux refus auprès des assurances.
- Si vous venez de vendre votre voiture et que vous ne repreniez pas immédiatement votre contrat, il sera automatiquement interrompu. La compagnie vous laisse un délai de 3 mois seulement pour que vous souscriviez une nouvelle assurance. Lorsque vous n’avez subi aucun sinistre durant les 5 précédentes périodes annuelles, vous pourrez bénéficier d’une évolution de votre bonus-malus. Si vous dépassez ce délai, vous partirez de zéro.
On comprend donc pourquoi il est impératif de rester toujours assuré et d’éviter de vendre un véhicule puis de rester sans rien pendant plusieurs mois. De prime abord, on pense payer moins d’assurance, mais si on repart de 0 avec un super profil, on aura tout perdu !
Pour profiter des avantages du bonus-malus, vous devez donc faire attention à votre façon de conduire. Aussi, entretenez au mieux votre voiture, dès que vous détectiez une panne, rendez-vous directement chez un garagiste. Remplacez régulièrement les pièces défectueuses et choisissez bien l’huile utilisée sur les moteurs. Sur le marché, il existe des huiles adaptées à tout type de voiture, il vous suffit de bien vous renseigner avant d’en sélectionner.